Plonge, Freya, vole ! d’Andrée Christensen
Dans une suite de récits oniriques prenant racine dans les mythes des civilisations nordiques, Freya, un personnage disparu prématurément dans les pages du roman Depuis toujours, j’entendais la mer (David, 2006), réapparaît et nous entraîne dans le vertige de ses multiples transformations, à partir de sa gestation dans les ténèbres de l’océan.
Freya émerge dans un village étrange appelé Anse aux narvals, façonné par la glace et les volcans, où le rêve et le réel s’entrelacent et se prolongent en des rituels en profonde harmonie avec la nature. Elle s’initie à la vérité secrète dissimulée au coeur de la faune, des pierres, des plantes tinctoriales, y découvre les pouvoirs des noms et la couleur bleue de son destin. Un mystérieux oiseau de proie la suit dans son parcours. À son contact, elle sera propulsée dans une ultime métamorphose qui l’amènera à résoudre l’énigme de sa véritable identité.
Porté par une écriture envoûtante et accompagné de lumineuses oeuvres visuelles réalisées à la main par l’autrice, Plonge, Freya, vole ! est un livre inclassable qui se lit comme un roman, mais se savoure tel un long poème.
Poète, romancière et artiste visuelle, Andrée Christensen a publié plus de vingt-cinq titres, dont certains traduits en anglais et en roumain. Son premier roman, Depuis toujours, j’entendais la mer, a remporté le Prix du livre d’Ottawa, le Prix Le Droit, le Prix littéraire Émile-Ollivier et le Prix Christine Dimitriu-Van-Saanen. L’autrice a également réalisé cinq livres d’artistes à partir de ses recueils avec
des artistes visuels de l’Ontario et du Québec.
Hors collection