La rentrée littéraire d’automne chez DAVID : Une rentrée foisonnante !
Avec l’automne qui approche à grands pas, les Éditions David préparent une rentrée littéraire haute en couleurs ! Au programme, une dizaine de titres : deux romans, une traduction de récits autochtones, deux romans pour adolescents, un recueil de haïkus, un recueil de caricatures, un essai littéraire ainsi qu’un essai autobiographique. Des livres débordant de sujets sérieux, sensibles, palpitants, pointus, passionnants !
C’est le livre Entre le risque et le rêve. Une brève histoire des Éditions David d’Yvon Malette qui lance notre rentrée. Dans cet essai autobiographique, l’auteur fait revivre des époques, celle de son enfance dans un village de l’Est ontarien, puis celle de sa maturité dans la région d’Ottawa. C’est son parcours mouvementé qui l’a mené à réaliser un rêve, soit de fonder une maison d’édition en 1993. C’est ainsi qu’il en assumera la direction jusqu’en 2008, après avoir publié près de deux cents titres.
Du côté du roman, Andrée Christensen nous revient avec L’Isle aux abeilles noires. Pendant la Seconde Guerre mondiale, trois familles d’origines et d’horizons différents s’exilent sur une petite île perdue dans l’archipel des Hébrides, dont les falaises enveloppées de brouillard vibrent de la vie de millions d’abeilles et de centaines d’espèces d’oiseaux de mer. Ces familles auront des enfants portés par leurs passions, dont les vies seront intimement liées. Un roman intemporel qui explore les secrets de la ruche et les mystères de l’âme humaine.
Après avoir fait une entrée remarquée sur la scène littéraire avec Une irrésistible envie de fuir (David, 2017), Catherine Bellemare récidive avec Le tiers exclu, un deuxième roman tout aussi étonnant. Sur fond de sexualité, de toxicomanie, de troubles mentaux, de crise existentielle et de solitude, l’auteure écorche ici, d’une manière aussi crue que dans son premier roman, le thème de la parentalité, en adoptant à la fois le point de vue du père, Stéphane, de la mère, Élise, puis de la fille, Abbygail.
La collection 14/8 accueille, cet automne, l’auteure Mylène Viens, qui publie un premier roman, Pourquoi pas? Atteinte de dystrophie musculaire, Myriam décide, après avoir fini son secondaire, de déployer ses ailes et de réaliser le voyage dont elle rêve depuis si longtemps. Avec son vieux chauffeur d’autobus et des amis, elle quitte pour la première fois le nid familial en direction de Québec pour enfin savourer sa liberté et repousser ses limites. Dans cette autofiction à la fois drôle et émouvante, l’auteure, tout comme son personnage Myriam, ose crier haut et fort : « Pourquoi pas ? ».
Dans la même collection, Pierre-Luc Bélanger revient cet automne avec son quatrième roman pour adolescents, L’odyssée des neiges. À la suite d’un grave accident au hockey, Théo Marchand doit entreprendre des séances de physiothérapie afin de marcher à nouveau. Après la séparation de ses parents, il déménage avec sa mère à Sudbury. C’est là qu’il dénichera une vieille motoneige ayant appartenu à sa grand-mère qu’il finira par remettre en marche avec l’aide de ses amis. Une fois l’hiver arrivé, les adolescents s’embarqueront dans une grande course, l’Odyssée des neiges, qui les mènera à parcourir un long circuit dans le nord de l’Ontario. La compétition sera parsemée d’embûches. Les émotions seront vives.
Côté poésie, Marie Dupuis, dont le recueil Sous le chapeau de paille (2017), avait déjà été publié dans la collection Haïku, est de retour avec Le chat bourlingueur, son troisième recueil. Construit comme un carnet de voyage, ce livre nous entraîne, avec grâce, audace et sourire en coin, dans des observations, celles qui pimentent le quotidien ou celles qui, en des terres lointaines, l’ont ébranlée. Et toujours, en filigrane, l’humanisme, la solidarité et l’humour.
Dans un tout autre registre, Guy Badeaux (Bado), caricaturiste au quotidien Le Droit, présente une compilation de ses meilleurs dessins récents sous le titre Cette fois Trump est allé trop loin. Des sujets sérieux, comme moins sérieux, y sont abordés, tels l’élection de Donald Trump, le Brexit, le mouvement #metoo, le concept d’appropriation culturelle, les ratées du système Phénix et les conséquences d’un « tweet » de Justin Trudeau. Tout ça, dans un trait efficace et un humour acide.
Enfin, l’essai dirigé par Emir Delic et Julie Delorme, Altérations des frontières, frontières des altérations. Le paradoxe des espaces frontaliers dans les littératures franco-canadiennes, propose des analyses approfondies sur les écritures francophones du Canada qui établissent un dialogue entre les aspects géographiques, identitaires et psychologiques des frontières. Les auteurs des chapitres du livre se penchent notamment sur l’œuvre d’écrivains transfrontaliers, de même que sur celle d’auteurs des frontières intérieures et extérieures de l’Ontario français, du Québec, du Manitoba français et de l’Acadie.
Avec l’ensemble de ces nouveautés, les Éditions David vous souhaitent une rentrée d’automne à la hauteur de vos attentes ! Suivez-nous sur le Web pour être à l’affût de nos actualités !