Éclats de printemps : haïku, romans jeunesse et adulte
D’avril à juin, nous vous proposerons des suggestions de livres dont vous voudrez garnir les tablettes de vos bibliothèques. Que vous soyez en quête d’aventures, de poésie ou de réflexion, ces livres promettent de vous accompagner tout au long de cette saison avec passion et inspiration.
Le premier titre à paraître ce printemps est un roman dans la collection Pigeon voyageur, Coup de théâtre à Stratford de Mireille Messier, le quatrième volet de la série L.O.U.P.E. (L’Office Universel des Passionnés d’Enquête). La légende d’un spectre vengeur hante les coulisses d’un théâtre vandalisé. Il n’en faut pas plus pour que Viviane et Simon se lancent dans une nouvelle enquête ! Est-ce qu’un fantôme a vraiment des comptes à régler avec le Festival de théâtre de Stratford ? (avril)
Dévastée par la perte de son frère aîné, Bugz, une adolescente autochtone, retourne à l’endroit où elle a toujours trouvé du réconfort et de la force : le Floraverse, un jeu vidéo multijoueurs d’envergure internationale. Bugz retrouve petit à petit tout ce qu’elle avait perdu dans ce monde virtuel. Mieux encore, elle travaille secrètement à la création d’un robot, Waawaate, qui sera à la fois une arme redoutable et une source d’inspiration. Bugz le présente à Feng, devenu son compagnon de route dans le Floraverse. Mais bientôt les bizarres agissements de son puissant robot lui font craindre le pire pour ses adversaires, non seulement dans le Floraverse, mais aussi dans la réalité. La route sans fin de Wab Kinew, une suite passionnante du roman fantastique Un pied dans chaque monde. 14/18 (avril)
Avec L’enfance mortelle, Jean Dumont, figure bien connue en Outaouais, signe un quatrième roman plein d’inventivité et de réflexions originales sur le sens de la vie et de la mort. Un enfant de douze ans raconte ce qu’il vit au quotidien. Dans ce récit qui prend, en quelque sorte, la forme d’un journal intime, « Timoun » comme l’appelle son coloré chauffeur Mortimer, ne se considère toutefois pas comme un enfant. Ses réflexions sur le monde traduisent d’ailleurs une maturité insoupçonnée. À défaut de voir, il étonne par sa force mentale et le regard original qu’il pose sur ce qui l’entoure. Il déclare vouloir mourir, mais pourrait-il apprendre à vivre ? Indociles (mai)
Zoé prend soin des chevaux à l’écurie Prise Deux et entretient une relation amoureuse avec Luc, son voisin qui travaille à la ferme laitière de ses parents. L’intérêt de la jeune femme pour le métier de vétérinaire grandit de jour en jour et elle en vient même à entreprendre un stage avec le docteur Lalonde. Pour sa part, Darius, l’ex-copain de Zoé, dont le spectacle à Vegas a été interrompu en raison de la pandémie, s’exerce à des prouesses de cirque équestre et fréquente aussi le ranch. À travers les multiples aléas de la vie, Zoé se retrouve dans une impasse entre Luc et Darius, pour qui elle éprouve encore des sentiments. Suivra-t-elle sa tête ou son coeur ? Le dilemme de Zoé de Pierre-Luc Bélanger (14/18) (mai)
Dans Intimité, le recueil de haïkus de Monique Lévesque, une sympathique dame, à l’aube de la vieillesse, nous invite à l’accompagner sur les chemins du quotidien. Elle y révèle les surprises, les peines, les joies, les craintes, les angoisses et les aléas qui l’ont marquée en temps de pandémie. Que ce soit la maladie, la solitude ou la peur de l’autre, les obstacles laissent malgré tout place à l’empathie et à l’espoir. Haïku (mai)
Tout change pour Alex Robinson. Après que son père ait accepté un nouvel emploi à Winnipeg, le jeune homme et sa famille quittent leur communauté pour s’installer en ville. Pour la première fois de sa vie, il n’arrive pas à s’intégrer. Ses camarades de classe ne comprennent pas la culture autochtone. Même une simple marque de respect envers son professeur lui vaut des ennuis inattendus. Les choses commencent à s’améliorer lorsqu’Alex s’inscrit dans une équipe de hockey locale, les Kodiaks. Alex se révèle être l’un des meilleurs joueurs de l’équipe, mais il devient une cible parce qu’il est autochtone. Alex peut-il faire confiance à ses coéquipiers et s’opposer aux commentaires désobligeants provenant de ses adversaires ? Peut-il trouver un moyen de s’intégrer tout en demeurant la personne qu’il est ? Les Kodiaks : l’avantage de la glace de Dave Robertson (Pigeon voyageur) (juin)
Les dix articles réunis dans Traversées et franchissements de frontières Hommage à Janet M. Paterson ont en commun de montrer la fluidité ou la porosité du concept de frontière, au niveau théorique, et l’hétérogénéité de ses représentations, sur le plan littéraire. De même, par-delà la variété de leurs objets et approches, ces articles s’accordent pour souligner, chacun à sa manière, la contribution majeure apportée par les travaux de notre collègue. S’inspirant de l’œuvre critique de Janet M. Paterson, professeure à l’Université de Toronto reconnue pour son engagement dans de multiples partenariats de recherche, comités éditoriaux et sociétés savantes, les contributrices et contributeurs ont cherché par leurs analyses à privilégier le terrain du passage des frontières ; à favoriser des liens, parfois inouïs ou surprenants, entre les textes, entre les genres, entre les sujets et leurs espaces ; parfois à repenser les éventuelles frontières du roman en les repoussant jusque dans le cinéma ou la photographie. Un ouvrage dirigé par Karin Schwerdtner, Catherine Khordoc et Tara Collington (Voix savantes) (mai)
La rentrée printanière des Éditions David s’annonce riche et diversifiée, offrant à chacun.e. des lecteurs et des lectrices la possibilité d’élargir ses horizons, de se divertir et de s’enrichir. Bonnes découvertes littéraires !