Des livres à (re)lire cet été !
Cet été, nous vous proposons de (re)découvrir cinq livres qui, chacun à sa manière, nous ouvrent des fenêtres sur des réalités multiples, des questionnements existentiels et des récits ne laissant personne indifférent. Des livres qui invitent à réfléchir, à ressentir, et à se perdre parfois dans la beauté de l’écriture et la profondeur des sujets abordés.
Tu y connais, quoi, toi, à l’amour ? de Vincent Francoeur
Encore ébranlé par sa séparation, Justin tente de mordre dans la vie à pleines dents, tout en essayant de vivre ses amours sans savoir comment soutenir Éric, son colocataire et meilleur ami, qui semble s’embourber dans une relation de plus en plus malsaine avec un homme hyper contrôlant. Chacun devenant graduellement plus honteux des secrets qu’il a à cacher, la crainte de perdre une amitié d’enfance s’installe tranquillement entre les non-dits, les déceptions et les mauvaises décisions. Peu à peu, les deux jeunes hommes et leur nouvelle amie Katie se retrouvent comme des étrangers, pris aux pièges dans des situations amoureuses complexes et épineuses desquelles ils ne savent pas comment se sortir.
Montagne légère de Michel Pleau
L’été de ses 60 ans, Michel Pleau l’aura passé assis sur sa galerie à observer au loin les montagnes. Sans le vouloir, le poète se fait ici berger, guetteur d’un troupeau de montagnes : les Laurentides, longue chaîne rocheuse formée il y a un milliard d’années. S’attardant particulièrement à un petit massif, il ressent à la fois la force et la permanence de cette étrange et silencieuse présence, mais également la fragilité et la brièveté de toute vie. Le plus simplement du monde, il nous invite à nous asseoir, à notre tour, sur la galerie. La montagne légère nous attend dans ce recueil de haïkus qui témoigne d’une grande maturité.
La poursuite des chemins brûlés de Mylène Viens
Un billet de train en main, Sarah se rend à un entretien d’embauche sous la pression de son père. Ce n’est pas du tout ce qu’elle espérait. Venant à peine de terminer ses études en littérature, elle travaille à son manuscrit jour et nuit. Sarah sent son coeur bondir lorsqu’elle croise l’homme qu’elle a inventé de toutes pièces. Sans réfléchir, elle le suit et s’engouffre dans un train à destination inconnue. Aubergiste, Oscar désire fuir les lieux qui lui rappellent trop sa douce Madeleine. Lorsqu’il rentre à l’auberge pour faire ses valises et que Sarah lui offre ses services de femme de chambre gratuitement, il y voit tout de suite un signe qui lui fait tout remettre en question.
Même si on oublie tout le reste de Francine Chicoine
Ce livre est une invitation à entrer dans l’intimité d’un carnet d’écrivaine, un lieu où la pensée se permet de prendre l’air tout en retrouvant ses ancrages. Il ne faut pas y chercher une histoire, il faut plutôt se laisser porter par les mots et en suivre la trajectoire. On y trouve des réflexions sur la parole et le silence, sur l’esprit d’écriture et l’acte d’écrire, on y découvre également l’opinion d’autres écrivain.e.s. Avec, comme trame de fond, la présence d’un être très cher, celle de la mère.
Le prince africain, le traducteur et le nazi de Didier Leclair
Sous l’Occupation allemande à Paris en 1941, Antonio, prince héritier du royaume Kongo, trafique des diamants envoyés par son père. Lors d’un voyage à Lisbonne, il découvre que les sacs de café qu’il récupère contiennent des diamants. Le major Baumeister de la Gestapo tente de s’emparer des pierres précieuses, déclenchant une chasse à l’homme à Paris, avec l’aide des alliés du prince : sa compagne juive Sarah, son traducteur Jean de Dieu et d’autres personnages hauts en couleur. Ce roman explore l’Occupation du point de vue des Noirs et des colonisés qui résistent au nazisme.
Les Éditions David vous souhaitent un été plein de découvertes et de moments précieux ! Nous avons hâte de vous retrouver à l’automne pour de nouvelles expériences littéraires enrichissantes.
