16 janvier 2025

Des joyaux littéraires pour la rentrée d’hiver 2025 !

Qui dit nouvelle année, dit rentrée littéraire ! De janvier à avril, nous vous proposons de découvrir une douzaine de titres de genres littéraires variés.

Le premier titre à paraître en janvier, Les merveilleuses de Julie Huard, est une œuvre qui invite les lecteurs et les lectrices à prendre un temps d’arrêt pour réfléchir à l’importance d’une mère dans une vie. Hommage à sa mère, d’abord, de même qu’à celle d’un ami haïtien et à toutes les mères qu’elle nomme les « merveilleuses », l’autrice nous livre un texte poétique, à la fois riche et onirique, sensuel, accompagné de photographies évocatrices. « Hors collection », janvier 2025

En collaboration avec le Salon du livre de l’Outaouais (SLO), les Éditions David ont offert à des jeunes de la région une expérience de publication professionnelle. Quatre écrivain.e.s chevronné.e.s ont agi comme mentors auprès des auteur.rices en herbe. Sont donc rassemblés ici neuf textes d’étudiant.e.s de la région de l’Outaouais. Privilégiant les genres de la nouvelle et de la poésie, sans normes ou thèmes imposés, ils ont créé des univers originaux très près des préoccupations de leur génération, notamment l’amour, l’amitié, la santé mentale et l’histoire. N’oublie surtout pas que je t’aime, collectif d’auteurs et d’autrices « Hors collection », février 2025

Ajay Kapoor, journaliste chevronné, se lance dans une série d’entrevues avec P., un tueur en série énigmatique. Dans ce récit à deux voix, les carnets du journaliste et le journal intime du tueur s’entremêlent et nous font entrer dans la tête des deux hommes. Au fil des entrevues, Kapoor plonge dans les abîmes de l’âme meurtrière de P. En cherchant à percer les mystères de sa psyché déviante, il oscille dangereusement lui-même avec les frontières du bien et du mal. Et si le plus fou n’était pas celui que l’on croit ? Et si la folie était contagieuse… L’assainisseur, un roman de Marine Sibileau. « Indociles », février 2025

Même si on oublie tout le reste de Francine Chicoine est une invitation à entrer dans l’intimité d’un carnet d’écrivaine, un lieu où la pensée se permet de prendre l’air tout en retrouvant ses ancrages. Il ne faut pas y chercher une histoire, il faut plutôt se laisser porter par les mots et en suivre la trajectoire. On y trouve des réflexions sur la parole et le silence, sur l’esprit d’écriture et l’acte d’écrire, on y découvre également l’opinion d’autres écrivain.e.s. Avec, comme trame de fond, la présence d’un être très cher, celle de la mère. « Hors collection », février 2025

L’été de ses 60 ans, Michel Pleau l’aura passé assis sur sa galerie à observer au loin les montagnes. Sans le vouloir, le poète se fait ici berger, guetteur d’un troupeau de montagnes : les Laurentides, longue chaîne rocheuse formée il y a un milliard d’années. S’attardant particulièrement à un petit massif, il ressent à la fois la force et la permanence de cette étrange et silencieuse présence, mais également la fragilité et la brièveté de toute vie. Le plus simplement du monde, il nous invite à nous asseoir, à notre tour, sur la galerie. La montagne légère nous attend dans ce recueil de haïkus qui témoigne d’une grande maturité. Montagne légère de Michel Pleau « Haïku », février 2025

Dans Les erreurs de l’Expansion, troisième tome de la série L’ère de l’Expansion, Mathieu Muir nous fait naviguer dans les années 210 à 282 de l’ère de l’Expansion. Plusieurs erreurs commises par les dirigeants des quatre pôles de l’humanité, qui contrôlent chacun une planète, entravent les progrès de l’humanité. Le déploiement à grande échelle des téléporteurs (NDR) cause des problèmes d’agressivité chez les utilisateurs, ce qui en vient à couper les communications entre les planètes. Les changements climatiques sont gravement sous-estimés et entravent l’approvisionnement énergétique, ce qui force une périlleuse mission de retour sur Terre. La dernière erreur et non la moindre de l’Expansion est de compter sur le rhodium, un élément chimique très rare sur les trois premières planètes, ce qui donne un très grand pouvoir de négociation au dictateur qui contrôle la Quatrième planète, où les désordres sociaux et les crimes sont monnaie courante. Ce dernier roman du cycle de « l’Expansion » n’a rien de rassurant sur l’avenir de l’humanité et lance un fort signal d’alarme aux futures générations… « 14 / 18 », mars 2025

Dévastée par la perte de son frère aîné, Bugz retourne à l’endroit où elle a toujours trouvé du réconfort et de la force : le Floraverse, un jeu vidéo multi-joueurs d’envergure internationale. Au cours de l’année écoulée, elle a retrouvé petit à petit tout ce qu’elle avait perdu dans ce monde virtuel. Mieux encore, elle travaille secrètement à la création d’un robot qui sera à la fois une arme redoutable et une source d’inspiration. Bugz se sent prêt à le montrer à Feng, qui est devenu son compagnon de route dans le Floraverse. Elle est impatiente de faire équipe avec son ami et son robot pour démontrer sa supériorité dans le jeu. Feng a toutefois ses propres problèmes à régler. Alors qu’ils s’efforcent de surmonter leur deuil et leur perte, Feng et Bugz se rapprochent de plus en plus. Mais les perturbations dans le Floraverse ne peuvent être ignorées, surtout lorsque Bugz se rend compte que son robot Waawaate devient de plus en plus puissant, sans qu’elle puisse le contrôler. La route sans fin de Wab Kinew « 14 / 18 », mars 2025

Cet instant où le rose teinte les nuages de Jeanine St-Amand, un récit sous forme de haïbun, est celui du deuil qu’il faut faire quand on quitte une maison. C’est aussi le récit de l’attachement à ce lieu année après année, et cela à travers une multitude de détails, de sensations, de gestes et d’émotions. L’auteure cherche à travers tout ce qu’elle a vécu dans sa maison à la garder vivante en elle, à surmonter la peine qu’elle a éprouvée en la quittant. « Haïku », mars 2025

Un théâtre mystérieusement vandalisé. Des ombres effrayantes. Des cris étouffés. La légende d’un spectre vengeur qui hante les coulisses. Il n’en faut pas plus pour que Viviane et Simon se lancent dans une nouvelle enquête! Est-ce qu’un fantôme a vraiment des comptes à régler avec le Festival de théâtre de Stratford? Dans cette quatrième aventure de la série L.O.U.P.E., Mireille Messier nous offre un suspense qui saura garder les lecteurs en haleine, du lever du rideau jusqu’à la dernière révérence. Coup de théâtre à Stratford. L.O.U.P.E., tome 4, de Mireille Messier, « Pigeon voyageur », avril 2025

Tout change pour Alex Robinson. Après que son père ait accepté un nouvel emploi à Winnipeg, au Manitoba, Alex et sa famille quittent leur communauté pour s’installer en ville. Pour la première fois de sa vie, il n’arrive pas à s’intégrer. Ses camarades de classe ne comprennent pas la culture autochtone. Même une simple marque de respect envers son professeur lui vaut des ennuis inattendus. Les choses commencent à s’améliorer lorsqu’Alex s’inscrit dans une équipe de hockey locale, les Kodiaks. Il se révèle être l’un des meilleurs joueurs de l’équipe, mais devient une cible parce qu’il est autochtone. Alex peut-il faire confiance à ses coéquipiers et s’opposer aux commentaires désobligeants provenant de ses adversaires ? Peut-il trouver un moyen de s’intégrer tout en demeurant la personne qu’il est ? Les Kodiaks : l’avantage de la glace de David A. Robertson, « Pigeon voyageur », avril 2025