Adieu, Staline !
Deux jeunes hommes à l’aube de la vingtaine, Ilia et Témour, ne voient pas d’avenir pour eux dans leur petite ville de Géorgie, Koutaïssi. Ils décident d’en partir. Celui qui conçoit le projet, Ilia, est un tombeur de filles et une tête brûlée. L’autre, Témour, est un lycéen introverti qui a une passion pour le piano. Un échec amoureux, conjugué à la vie minable qu’il mène avec son père, le convainc de suivre Ilia en Amérique.
Leur périple sera parsemé d’embûches. Plusieurs fois repris et battus, ils échappent de peu à la possibilité d’être renvoyés en Géorgie et remis à la Guépéou, la police secrète de Staline. Ils réussissent toutefois à atteindre la Turquie, puis le Liban où, après plusieurs déboires, le destin va finalement leur sourire.
Inspirée par l’histoire de son grand-père et sa fuite de l’URSS en 1932, Lamara Papitashvili aborde ici avec finesse des questions toujours aussi brûlantes d’actualité : l’identité, l’immigration, les réfugiés politiques d’États totalitaires et, plus largement, la quête du bonheur et de la liberté.
Née à Damas, Lamara Papitashvili a des racines en Géorgie, en Ukraine et en Russie. Polyglotte, elle a vécu en Géorgie, en Belgique, en Espagne et en Allemagne. Établie à Toronto depuis quelques années, elle s’intéresse avant tout à l’enfance, à la transmission familiale, à la question féministe, au voyage comme source d’évolution personnelle et au trou noir de l’origine. Adieu, Staline ! est son deuxième roman.
Voix narratives