Jacques Michaud
Jacques Michaud est né à Rouyn au début des années quarante.
Entre 1965 et 1969, il fait paraître un certain nombre de textes poétiques dans des revues littéraires, en particulier dans La Tourmente et dans Estuaire. Il collabore aussi pendant quelque temps aux pages littéraires du journal Le Droit et fournit quelques textes critiques aux revues Lettres québécoises et Relations.
Vingt fois cinq, son premier recueil littéraire, est publié en 1979 aux éditions Asticou. C'est un ensemble de vingt-cinq petites nouvelles à la fois insolites et fantastiques. En 1981, paraît La terre qui ne commence pas, poème narratif qui raconte les débuts de sa région natale l'Abitibi.
En 1983, voici l'expérience d'un projet collectif et la parution de Huit poème infiniment. C'est un album d'art contenant sept poèmes et une gravue et présenté dans deux formats : l'un de luxe et l'autre populaire.
En mars 1985, les Éditions du Vermillon publient Tous bords, tous côtés, un long poème narratif qui continue de raconter la vie des pionniers et pionnières de l'Abitibi.
En 1989, les Éditions du Vermillon font paraître La première Amérique, un essai-poème dans lequel l'auteur raconte l'histoire et l'univers des premiers hommes et des premières femmes qui ont occupé notre continent.
En 1993, la maison d'édition Vents d'Ouest publie Marie-Clarisse, un récit qui se veut biographique et fictif et dans lequel l'auteur évoque l'histoire de sa mère et celle des débuts de l'Abitibi.
En 2002, c'est Sakka, une suite de quinze tranches de vie durant lesquelles le personnage principal poursuit une quête de l'invisible depuis l'instant où, enfant, il entre dans le jeu des adultes, jusqu'au moment où il sera forcé d'en sortir.
Parallèlement à ces activités, Jacques Michaud a collaboré assez régulièrement à la revue L'àpropos, revue culturelle fondée dans l'Outaouais en 1983. Membre fondateur de l'Association des auteurs et auteures de l'Outaouais, en 1980, il participe toujours aux activités de ce regroupement. En 1993, il a été un des membres fondateurs de la maison d'édition Vents d'Ouest au sein de laquelle il continue de collaborer à titre de co-directeur littéraire.
Celui qui écrivait, il y a plusieurs années, que "LA POÉSIE EST LE CRI DE CELUI QUI SE FAIT" continue toujours de croire au pouvoir transformateur des mots.