11 février 2022

La rentrée hiver / printemps 2022 chez DAVID

Nous entamons l’année en douceur avec la publication d’un recueil de haïkus d’une autrice de la Côte-Nord : Tout autour de nous de Carmen Leblanc. Deux pôles y sont poétisés : des fragments d’univers, des parcelles d’humanité. Le levant et le ponant : des grands bonheurs et des profondes douleurs. Ce sont les quatre points cardinaux au milieu desquels Carmen Leblanc centre sa création. Le regard de la haïkiste est curieux et perspicace, empreint de générosité et de compassion, accueillant tout ce qui est autour de nous. Haïku (janvier 2022)

En l’an 2028, Christophe découvre qu’il est le fils de François Maillard et multiplie, dès lors, les efforts pour le rencontrer et se forger une place dans sa famille. Il ne sait pas que cet homme est nul autre que le comte de Besanceau, né au 18e siècle et parachuté au 21e siècle grâce au Projet Philo, un vaste projet de simulation du passé. Ses démarches s’effectuent en parallèle avec un monde ébahi par le dévoilement des découvertes extraordinaires de ce projet militaire jusque-là ultra-secret. L’arrivée de Christophe dans la vie de François compromettra-t-elle l’avenir du Projet Philo ou la véritable identité de son père ? L’exilé du temps de Louise Royer, cinquième volume de la série iPod et minijupe au 18e siècle, 14/18 (février 2022)

Elsa aime plus que tout les araignées et les objets hétéroclites. Dès l’enfance, et jusqu’à sa mort, elle accumule toutes sortes d’objets trouvés, achetés ou même fabriqués sur mesure pour elle, objets qui finissent par encombrer sa maison à un point tel qu’elle en devient insalubre. Cette manie nuit à toutes ses relations interpersonnelles : avec sa mère, qui l’expulse de la maison familiale ; son mari, qui la quitte ; sa fille, qui est prise en charge par ses beaux-parents, et ainsi de suite. Sa tendance à l’accumulation la mène à faire une série de rencontres avec des personnages, principalement féminins, tous plus singuliers les uns que les autres. Capharnaüm de Nancy Vickers, Indociles (février 2022)

Le caricaturiste Bado nous fait revivre l’actualité des deux dernières années à travers une centaine de ses meilleurs dessins. Il scrute avec une acuité toute particulière l’apparition de la pandémie et ses débordements, la santé chancelante de notre planète, la liberté d’expression de plus en plus menacée ici comme ailleurs, sans compter les dossiers politiques chauds… ou brûlants. On n’est jamais trop prudent de Bado, Hors collection (février 2022)

(Basculer dans l’enfer, David, 2017) devine que traquer un nouveau type de fraudeurs invisibles s’avèrera une tâche titanesque. Il plongera tout de même tête première dans les dossiers de ses trois premiers cas, Laurence Fox, une politicienne piégée dans un scandale sexuel ; Samia Taboury, une adolescente harcelée par une bande de trolls ; Antoine Carpentier, un octogénaire arnaqué par des cybercriminels. Duval réussira-t-il à extirper ces victimes des mailles de la grande Toile, à débusquer les fraudeurs qui les harcèlent et à les traduire en justice ? C’est à découvrir dans le roman Arnaqués.com de Jocelyne Mallet-Parent, Voix narratives (mars 2022)

À l’ombre des pulsars regroupe deux suites poétiques d’une rare intensité qui abordent chacune le thème du deuil. La première, L’ombre envolée des oiseaux, traite du deuil éprouvé à la suite du suicide d’un premier grand amour, tandis que la seconde, La pulsation des étoiles, aborde le deuil de l’auteure au cours de la maladie dégénérative dont a souffert sa mère. À l’ombre des pulsars de Nadine Boucher, Haïku (mars 2022)

Depuis près de trente ans, l’enfance a pris une place particulière dans l’imaginaire de Michel Pleau, ce poète bien connu de Québec. En ce sens, ce florilège présenté comme « le bestiaire tout simple / d’un vieil enfant / encore affamé de lumière » s’inscrit bien dans la suite de son œuvre. Consacrés tantôt à un animal, à un oiseau, à un poisson ou à un insecte, dans le but de « calligraphier leur âme » et de « dessiner leur parole », ces poèmes sont très évocateurs et séduiront rapidement les plus jeunes comme les plus vieux. Avec des illustrations de Lyne Richard. Le petit bestiaire de Michel Pleau, Voix intérieures (mars 2022)

Dernier volet du tryptique « Dans la mémoire de Québec », Les visages aborde un sujet peu exploré dans la littérature : la reconnaissance visuelle de l’autre et de soi. Le protagoniste des Fossoyeurs et des Escaliers arpente à nouveau les rues de Québec, indécis face à son passé et son avenir dans un monde en transition. Sa quête est aussi décrite à travers les yeux de sa conjointe Rachel, de sa fille Mara et de son ami Jérôme, qui va se lancer aux côtés d’Olivier dans la recherche de pères spirituels, tel le scientifique et joueur d’échecs Osias Bain, figure emblématique du juif errant. Les visages d’André Lamontagne, Voix narratives (mars 2022)

À paraître plus tard ce printemps…

Mathis ne comprend plus Mégane, sa jumelle. Pourquoi refuse-t-elle de manger ? Elle n’est pas grosse. Selon leur père, elle ne pèse pas plus qu’un p’tit oiseau. Une psychothérapeute saura-t-elle l’aider ? Ou encore les confidences de Jerzy, son petit ami, lui porteront-elles secours ? Dès le début du roman, nous comprenons que Mégane souffre d’un trouble alimentaire complexe, mais ce qui se cache derrière la « Menace » nous est inconnu et nous tiendra en haleine. Quelle est cette peur qui la terrorise tant ? Parviendra-t-elle à la dompter ? Mégane et Mathis d’Hélène Koscnielniak, 14/18 (avril 2022)

Adéodat fait bénévolement la navette entre la résidence des patients atteints du cancer et le centre de cancérologie de la région d’Ottawa-Gatineau. Il rencontre toutes sortes de personnes à qui il s’amuse à donner des surnoms : le Nerveux, le Muet, la Résignée, le Faux-Grognon. Durant ces trajets, il découvre la maladie, la mort selon les perceptions des personnes qu’il accompagne, ce qui l’oblige, à rebours, à se remémorer la mort de sa femme et le suicide de son fils. Ces rencontres le feront cheminer vers ce qu’il attend de la vie, au-delà des morts qui l’ont bouleversé, et peut-être faire la paix avec la perte de sa femme et de son fils. Le batelier des rives incertaines de Jean Dumont, Indociles (mai 2022)

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